Du 1ᵉʳ au 30 novembre 2025, la France vit la 10ᵉ édition du Mois sans Tabac. L’idée reste simple : relever, ensemble, un défi de 30 jours sans cigarette avec un accompagnement gratuit et personnalisé. C’est collectif, concret, et c’est peut-être le bon moment pour vous.
Pourquoi novembre peut faire la différence
Trente jours, ce n’est pas « pour toujours ». Tenir un mois suffit pourtant à franchir le plus dur : envies soudaines, routines, « cigarettes repères ». On enclenche de nouvelles habitudes, et on voit rapidement des bénéfices tangibles sur le corps… et sur le moral.
Les bénéfices… dès les premières heures
Le corps réagit vite :
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À 20 minutes : tension artérielle et rythme cardiaque se normalisent.
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À 24 heures : le monoxyde de carbone est éliminé.
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À 48 heures : l’odorat et le goût reviennent.
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À 72 heures : respirer devient plus facile, les bronches se relâchent.
Sur la durée, le gain est majeur : au bout d’un an, le risque d’infarctus chute d’environ 50 %. Et le portefeuille respire aussi : un paquet/jour, c’est des centaines d’euros économisés chaque mois.
Un contexte favorable
Les espaces sans tabac se multiplient (parcs, plages, abords d’écoles, copropriétés). L’objectif national est clair : avancer vers une génération sans tabac. Si vous aviez besoin d’un coup de pouce environnemental pour vous lancer, il est là.
Comment s’inscrire et se faire accompagner
L’inscription au Mois sans Tabac se fait en quelques minutes : vous créez votre espace, recevez un e-coaching quotidien, suivez vos progrès et accédez à des outils pratiques (calendrier des envies, messages de soutien, conseils de gestion du stress).
Pensez aussi à :
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L’application Tabac info service (Android/iOS) pour un programme sur mesure et la possibilité d’être rappelé par un tabacologue.
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Le 39 89 (numéro non surtaxé), du lundi au samedi, 8 h–20 h, pour parler avec un professionnel formé au sevrage. Un appui humain, quand la motivation flanche, change tout.
- Un groupe Facebook spécial pour le Grand Est.
Les traitements qui augmentent vos chances
Les substituts nicotiniques (patchs, gommes, pastilles, inhalateurs, sprays) sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie sur prescription.
Beaucoup de pharmacies pratiquent le tiers payant ; le reste peut être pris en charge par votre complémentaire. L’enjeu, c’est le bon dosage : suffisant pour neutraliser le manque, sans inconfort. Médecin, sage-femme ou pharmacien peuvent ajuster avec vous.
Se préparer, puis avancer un jour après l’autre
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Fixer une date en novembre et prévenir ses proches.
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Identifier les situations à risque : café, pause au travail, fin de repas, trajets, stress.
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Prévoir des alternatives : marche rapide 5 minutes, respiration, verre d’eau, mâcher sans nicotine, appeler un ami, changer de rituel (thé plutôt que café).
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S’équiper : appli, substituts, numéro 39 89 à portée de main.
Puis, on déroule. On vise la prochaine heure, puis la prochaine journée. Les jalons physiologiques (24 h, 48 h, 72 h) servent de repères motivants.
Et si vous « craquez » ?
La rechute ne remet pas tout à zéro. Elle dit surtout ce qu’il faut renforcer : dosage des substituts, gestion d’une émotion, anticipation d’une situation. On débriefe (avec un tabacologue si besoin), on ajuste, et on repart. Chaque tentative vous rapproche de l’arrêt durable.
En bref : novembre 2025 offre un cadre prêt-à-l’emploi pour tester 30 jours sans tabac avec un vrai soutien. Inscrivez-vous, équipez-vous, faites-vous accompagner… et laissez votre corps — et votre quotidien — vous convaincre.

